Marathon des sables

Retrato

Grégory CANAULT (D291-FRA) Emmanuelle CORLAY (D280-FRA) Sophie DI NUNNO (D283-FRA)

Les hyènes zébrées : 2 filles 1 garçons tous novices !

Entretien individuel (c’est de saison) avec l’équipe « Les hyènes zébrées », deux filles et un garçon tous trois novices sur le MDS, mais plein d’une envie débordante !

 

Grégory CANAULT MDSGrégory CANAULT (D291-FRA)

Une petite présentation de qui tu es dans la vraie vie ?

Manager opérationnel dans les transports publics, professeur de yoga et ultra sportif. Papou d’un petit tigre de 7 ans. Le sport fait intégralement partie de ma vie depuis plusieurs années avec quelques nouveautés comme le triathlon et les Ironman. J’adore la longue distance dans le running et surtout tout ce qui va toucher au mental. Le sport pour moi est une sorte de méditation permanente, un besoin. Depuis des années je voulais m’inscrire au MDS mais je n’avais jamais osé seul ! La rencontre de Sophie et Emmanuelle a été la révélation et l’inscription naturelle à cette 37e édition.

Qu’est-ce que représente le MDS pour toi ?

Le MDS pour moi représente le défi par excellence, la course mythique dans des conditions dingues avec des paysages dingues ! Elle représente également la recherche du dépassement et d’aller encore plus loin dans la gestion de mon mental particulièrement. Cette course pour le coté isolé, dépaysant, sortir des sentiers battus pour aller vers un « bel extrême » quelque chose que je n’ai jamais vécu auparavant malgré tous mes ultras. Je viens réellement chercher dans cette course une vraie recherche sur moi-même, une sorte de travail introspectif et en même temps le partage avec les autres concurrents et avec mes deux coéquipières amies avec qui j’ai réellement envie de partager cette belle aventure.

Qu’as-tu fait de plus difficile jusqu’à présent en termes sportifs ?

Difficile de dire ce qui a été le plus extravagant car beaucoup de mes amis pensent que mes courses sont extravagantes et que je veux toujours plus : ce qui est un peu vrai ! La Saintélyon avec Sophie de nuit dans un froid hallucinant, sous la pluie battante et dans la boue fait partie de ces moments. L’enchainement d’un ultra-trail avec Emmanuelle et ensuite du marathon de Paris également. L’enchainement de la cyclosportive du Mont Ventoux 150 km et 3800 m D+ avec l’Ironman d’Andorre, natation dans un lac à 2000 mètres d’altitude et à 15°C, deux cols à passer avec 3400 m D+, 15 jours après ! Je dirais que souvent j’ai l’impression d’aller un peu loin mais j’adore ça ! J’adore le défi et surtout j’adore les sensations qu’ils m’apportent et toute cette satisfaction personnelle.

L’aventure à trois, ça change la donne ?

Ça change tout je crois que les uns et les autres nous avions envie de cette course mais sans l’avoir jamais envisagée seul ! Là la question ne s’est pas posée pendant longtemps… On peut même dire que nous avions décidé après quelques minutes de discussion. Nous avons chacun et chacune découvert l’intérêt de l’autre sur cette course par hasard : dingue !

Nous sommes tous les trois passionnés par le running qu’il soit sur route ou en version trail et nous pratiquons tous les trois les longues distances et l’ultra. Je crois que l’on peut dire que nous sommes réellement animés par le sport et le dépassement de soi. Petite anecdote pas très originale : nous nous sommes rencontrés sur Instagram !

Tes points faibles et forts pour le MDS ?

Certains jours nous sommes hyper à fond, en mode on va tout défoncer et d’autres jours en mode beaucoup plus inquiet ! Je crois qu’il s’agit de tout l’enjeu de ce genre de course. La difficulté est énorme mais l’aventure promet tellement d’être extraordinaire que nous sommes à fond ! Nos points forts je pense sont notre cohésion, notre passion du défi, nos bavardages et le fait de nous connaitre intérieurement, je veux dire par rapport à notre mental ! La détermination que nous mettons dans nos défis et l’envie de réussir tous les trois.

 

Emmanuelle CORLAY MDSEmmanuelle CORLAY (D280-FRA)

Peux-tu te présenter dans la vie de tous les jours ?

Dans la vie normale je suis une maman solo de deux enfants de 11 et 7 ans à plein temps, projeteur chez Vinci construction grands projets et aussi coach d’une équipe de basket U11 et aussi une femme qui aime la vie.

Et le sport alors ?

Alors pour moi le sport est mon équilibre, j’ai toujours fait du sport depuis l’âge de 7 ans en commençant pas la danse et ensuite à l'âge de 13 ans j’ai commencé le basket qui est ma première passion mais la course à pied est venue m’envahir, tout d’abord pour m’aider à perdre du poids mais maintenant elle fait partie de ma vie tout simplement. J’ai besoin de sport pour être épanouie. Ce qui m’a poussé à m’inscrire à cette 37e édition c’est l’envie de me dépasser mais sans mes acolytes je ne l’aurais jamais fait alors c’est grâce à eux que je serai là le 21/04.

Que représente le MDS pour toi ?

Le MDS pour moi est l’envie d’aller plus loin, l’envie de voir de quoi je suis capable, l’envie de partager avec les autres, l’envie de me trouver, l’envie de me connaitre encore un peu plus. Cette course est un moyen pour moi de réaliser que je suis capable de faire ça, que je n’ai besoin que de moi pour aller jusqu’au bout. C’est aussi le moyen de trouver des réponses sur ma vie comme une thérapie. Je viens chercher du kiff, du partage, du dépassement de soi et aussi l’envie de connaître plus mes coéquipiers.

Le truc le plus « extrême » que tu aies fait jusqu’à présent ?

Je pense que tout ce que j’ai fait en matière de compétitions est déjà bien extravagant pour la plupart des gens. Je passe pour une extraterrestre quand je dis que j’ai fait des marathons, des trails longues distances ou tout simplement que je cours. Pour le moment j’ai toujours réussi à réaliser mes objectifs alors peut être que sur le MDS je dirais que je suis allée un peu loin…. SURPRISE. J’aime savoir qu’on peut aller encore plus loin, ma devise est LE SPORT C’EST LA VIE alors tant que je peux vivre, je pratiquerai du sport je pense (si le corps est d’accord bien sûr).

Qu’est-ce que ça apporte de partir sur l’aventure à trois ?

Oh oui ça change la donne cette aventure a 3 parfois je crains de passer pour le boulet du groupe en me disant que je n’arriverai pas à les suivre mais être à 3 donne confiance aussi et rassure car cette aventure est vraiment l’inconnu en matière de gestion de course surtout. Je crois que je suis comme mes copains, il y a des jours ou je suis hyper confiante et me dis YOUPI on va kiffer et d’autres jours c’est HORRIBLE pas envie d’y aller tant pis j’abandonne… Le lien qui nous unit est l’envie de se dépasser et de réussir ensemble, nous sommes des amis d’Instagram mais je suis sûre qu’à la fin de cette aventure nous serons liés pour la vie.

Que crains-tu le plus sur le MDS ?

Ma plus grosse crainte est la CHALEUR, je crains que mon corps me fasse des petites blagues ou des peurs. Je crains aussi de ne pas m’alimenter comme il faut car sur les longues distances, c’est mon point faible.

Et des points forts à mettre en avant ?

Mes points forts enfin surtout mon point fort est le mental, je ne lâcherai rien et ça je le sais… Mes petites hyènes zébrées pourront compter sur moi pour les emmener jusqu’au bout des épreuves. Je suis coach dans la vie et je sais que je suis faite pour ça. Bref nous avons hâte d’être sur cette ligne de départ main dans la main jusqu’à l’arrivée !

 

Sophie DI NUNNO MDSSophie DI NUNNO (D283-FRA)

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Dans la vie je suis une femme de 51 ans avec un p’tit mari et trois grands enfants (26, 19 et 17 ans). Je suis enseignante en école élémentaire dans le 15e à Paris.

Quelle place tient le sport dans ta vie ?

J’ai toujours aimé courir et me dépasser (et dépasser les autres aussi j’assume) mais la course à pied a commencé à prendre vraiment beaucoup de place dans ma vie il y a 10 ans : du genre les crises de manque quand tu n’as pas couru depuis 2 jours, du genre une course officielle tous les week-ends, du genre des sorties longues en solo au format marathon….

Ah oui quand même, et le MARATHON DES SABLES alors ?

J’ai commencé à entendre parler du MARATHON DES SABLES en 2018 et depuis c’était une obsession mais en tant qu’enseignante je ne peux pas choisir mes vacances et tous les ans je regardais si les dates du MDS matchaient avec les dates des vacances scolaires. Je n’y croyais plus quand soudain, 2023, vacances d’avril, zone C… tout correspondait ! Il n’y avait plus à hésiter d’autant que Greg et Manue étaient partants aussi. Les hyènes zébrées étaient nées !

Qu’est-ce que le MDS représente pour toi ?

Je suis née en Afrique et j’y ai passé les 10 premières années de ma vie. J’ai déjà expérimenté plusieurs déserts dans ma jeunesse (le Sahara du sud tunisien, le Wadi Rum en Jordanie, le Néguev en Israel), et je rêvais d’y retourner un jour. Le MDS c’est donc le tout en 1 pour moi ! Cette aventure mêle la course à pied, le désert, le dépassement de soi… et les beaux paysages, bref tout ce que j’aime.

Comme tes deux coéquipiers, as-tu déjà fait des trucs un peu dingues en sport ?

Je peux déjà dire que je n’ai jamais fait une course aussi folle et difficile que le MDS. Mon expérience la plus terrible reste et restera la Saintélyon 2019 partagée avec Greg, dans le froid et la boue. Je n’y ai pris aucun plaisir même pas la découverte de beaux paysages vu que c’est de nuit. Mais j’ai une certitude : même si j’en bave sur le MDS je sais que je vais adorer ça et en prendre plein les yeux !

Courir avec des coéquipiers, c’est un plus ?

Je ne me suis jamais inscrite sur un ultra toute seule, j’ai toujours fait mes très longues distances accompagnée, dans les moments difficiles c’est essentiel de s’encourager et en plus j’adore bavarder ça fait passer le temps plus vite ! Je sais que j’aurais trouvé cette entraide et ce partage sur le MDS même sans la présence de Greg et Manue mais quel soulagement malgré tout de partir avec eux, on est fait pour courir ensemble. Ce sont deux rencontres Insta qui sont devenus au fil du temps des amis indispensables.

Ta grosse crainte sur le MDS ?

Je ne crains qu’une seule chose : la blessure. C’est la seule chose qu’on ne maîtrise pas et qui pourrait m'obliger à abandonner. Du coup je fais tout pour que ça n’arrive pas, j’ai pris un coach, je vais à la salle, je m’entraîne intelligemment (enfin je crois), je tanne mes pieds… afin de partir dans les meilleures conditions possibles. Je n’ai jamais abandonné une course, je suis très dure au mal, je pense avoir un mental de hyène (zébrée) et je serai accompagnée de mes deux fifous préférés donc je pars confiante, la fleur aux baskets !

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