Le 37e MARATHON DES SABLES est officiellement lancé ! Environ 1150 personnes provenant de 55 pays se sont rassemblées ce 21 avril au cœur du Sahara sud-marocain, dans la province d’ERFOUD. Leur objectif : décrocher la médaille de Finishers à l’issue de 242 km de course dans le désert.
Joie et anxiété se mélangent dans l’esprit des quelque 1150 prétendants au 37e MARATHON DES SABLES. Ils viennent de 55 pays pour se confronter à la course désertique légendaire qui propose cette année un parcours de 242 km en 6 étapes. La principale inquiétude en ouvrant le roadbook remis par l’organisation à la sortie de l’aéroport concerne la distance de la quatrième étape, traditionnellement l’étape la plus longue du MDS. Cette année, elle fera 90 km, proche du record de 92 km, et ne sera pas des plus simples, proposant de nombreuses portions sablonneuses.
Pour environ un tiers du peloton, c’est une première, alors forcément l’anxiété est de mise. Paige MORROW (D493-CAN) est d’origine canadienne mais vit en Suisse, et elle vient pour la toute première fois : « Finishing is winning » lâche-t-elle dans l’aéroport d’ERRACHIDIA, peu après l’atterrissage. Paige vient pour « profiter pleinement de l’atmosphère, des paysages, profiter pleinement du moment, ranger l’ordi, le téléphone, tout, y inclus les enfants (rires). C’est vraiment une opportunité incroyable ! »
D’autres participants, comme Rena MUTAGUCHI (D961-JAP), abordent le MDS avec une certaine confiance : « C’est ma course préférée, je viens tous les ans depuis 2013. D’habitude je le fais en marchant, mais comme c’est mon dixième anniversaire sur le MDS, je vais essayer de terminer dans la première moitié du peloton. Je me suis entraînée dur pour ça. » Le plus vétéran des vétérans, c’est bien sûr Christian GINTER (D35-FRA) qui aborde sa 35e édition ! Un incroyable record que tous suivent avec attention.
Cette découverte du désert n’a pas été sans surprise : en milieu d’après-midi, une tempête a balayé le bivouac ; d’abord du sable venu de l’ouest à grande vitesse, suivi d’averses orageuses. La température a soudainement chuté d’une quinzaine de degrés, et chaque participant s’est rendu compte de l’immensité du défi qui se présente.
