Marathon des sables

Portraits

Eliott SAGEAT (465-FRA)

« Je ne lâche jamais rien »

Entretien avec Eliott SAGEAT (D465-FRA), 27 ans, coach sportif sur Paris, qui participera à son premier MARATHON DES SABLES lors de la 37e édition, avec assez peu d’expérience en course à pied (première compétition en 2021).

Alors Eliott, ce sera ta première participation au MDS, pourquoi te confrontes-tu à cette épreuve ?

Effectivement ce sera une première participation au MDS et à toute épreuve de course à pied ultra ! Je regarde le MDS depuis des années et c’était un rêve de gamin de pouvoir y participer un jour ! En fait, lorsque je me suis lancé dans l’aventure je ne réalisais pas à quel point cette épreuve est difficile et plus on s’approche de l’événement plus je commence à ressentir du stress, mais c’est ultra galvanisant ! Je pense que 2023 est mon année sportivement partant !

Tu n'es pas trop un coureur à la base, quel rapport entretiens-tu avec la course à pied ?

La course à pied ? Drôle d’histoire. J’ai toujours été très mauvais en course à pied et je ne comprenais pas comment les gens pouvaient prendre du plaisir à courir des longues distances ! En 2020, un de mes clients s’est inscrit au semi-marathon de Paris et m’a inscrit avec lui pour me challenger. Puisque je ne refuse jamais de challenge, je suis parti m’entraîner avec lui. Finalement, ce semi a été reporté en 2021, mon client n’y a pas participé. J’y suis allé très « décontracté » pas du tout préparé, pensant que ma condition physique serait suffisante pour le finir en 1h50. Au final j’ai fait 2h09, j’ai terminé avec un pied en sang ! Mon esprit de compétition a pris le dessus, et à force de m’entraîner au bout d’un an j’ai fait descende mon chrono à 1h34 au semi de Boulogne ! Et je suis maintenant complètement accro à cette discipline.

Tu as connu le sport à haut niveau, et donc tu as un gros esprit de compétition ? Comment ça va se passer sur le MDS ?

J’ai un énorme esprit de compétition mais qui frôle parfois la déraison. J’ai du mal à me fixer des limites, à m’arrêter ! Je pense que l’objectif d’un premier MDS est de le finir ! Après, une fois les pieds dans le sable je ne vous dit pas que je ne vais pas aller chercher un chrono…

Le MDS c’est certes une épreuve sportive, mais c’est aussi une belle aventure humaine. Qu’espères-tu y vivre ?

C’est l’une des raisons qui me pousse à vivre ce genre d’événements. J’espère y rencontrer des gens qui partagent une même passion. Voir de l’entraide, pouvoir aider et être aidé quand je serai en difficulté. Je pense que ce genre d’épreuves amène chacun à rentrer en compétition avec soi-même et non pas avec les autres.

Et qui dit MDS dit autosuffisance alimentaire… Pour quelqu’un de calé en nutrition, c’est facile ou un casse-tête ?

Je ne suis pas très adepte de la nourriture lyophilisée mais je pense que je vais devoir me tourner vers elle. Je suis bien entouré et je ne pense pas que ce sera un point noir de ma préparation. Après, dans les conditions avec le stress la fatigue et la chaleur, c’est une autre histoire !

La particularité est aussi de porter un sac-à-dos relativement lourd pour courir pendant 6 étapes… Un programme particulier de renforcement également ?

J’ai commencé à réfléchir à ce sujet et je pense que je vais porter ce sac dans mes prochaines courses pour m’habituer à la charge. Finalement j’ai envie de dire que c’est une difficulté de plus parmi les innombrables difficultés de cette course !

Le truc le plus dur sportivement parlant que tu aies vécu jusqu’à présent ?

Le plus dur ? Me casser des côtes au judo en compétition. C’est ce qui a mis fin à la compétition pour moi. Le marathon de l’année dernière, c’était mon premier, je l’ai couru blessé et ça a été très très douloureux !

Tes points faibles et tes forces pour le MDS ?

Mes craintes ? De ne pas finir le MDS à cause de mon esprit de compétition. Partir trop vite ou suivre quelqu’un ne me semble pas être une bonne idée.

Ma force, avoir l’habitude de combattre au judo dans des conditions difficiles (régimes, etc.) qui s’apparentent à celle du MDS sauf qu’il fait rarement 50 degrés dans un dojo ! Et mon mental. Je ne lâche jamais rien.

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