TOP 15 FEMMES

La 38^e édition du MARATHON DES SABLES LEGENDARY promet d’être une course très ouverte pour le podium féminin. Qui succèdera à Maryline NAKACHE (FRA) ?

Aziza EL AMRANY (D7 – MAR – 33 ans)

Troisième en 2022 et deuxième en 2023, Aziza EL AMRANY est sans conteste une excellente coureuse marocaine en pleine courbe ascendante. Aziza pourrait bien prendre la succession de ses compatriotes Touda DIDI et Aziza RAJI en empochant à son tour le Graal des courses désertiques.

Aziza RAJI (D9 – MAR – 37 ans)

La Marocaine de Kelaat-M’Gouna s’alignera pour la sixième fois sur le MDS. Son objectif ? Renouer avec la victoire qu’elle a connue en 2021. Pour ses autres participations, Aziza s’est toujours hissée dans le Top 10, une remarquable régularité pour cette coureuse besogneuse.

Lai King CHAN (D739 – HKG – 56 ans)

Cette native de Hong Kong n’a découvert les courses de longue distance qu’en 2022, et depuis elle n’a pas épargné ses efforts : une demi-douzaine de places d’honneur sur des trails de 20 à 100 km, une victoire mi 2023 sur 100 km et surtout une remarquée troisième place sur le disputé Golden 100 Hong Kong 2023 début décembre. Ce sera sa première tentative sur le MDS.

Adriana MOSER (D850 – NLD – 31 ans)

Adriana s’est mise à la course à pied en 2018 « pour parcourir les montagnes après les avoir combattues émotionnellement ». En effet, la Néerlandaise vivant en Autriche venait de passer deux ans à combattre la maladie ; la course à pied est une forme de revanche sur ces années volées. Adriana pourra capitaliser sur sa victoire au HMDS Maroc en octobre dernier (120 km, 3 étapes) pour performer sur son premier MDS Legendary.

Gemma GAME (D204 – GBR – 44 ans)

L’histoire de Gemma GAME avec le MDS débute en 2015, avec déjà une quatrième place. Depuis, cette Britannique qui adore courir dans le désert y est revenue en 2018 et 2019 pour décrocher deux troisièmes places. Nul doute qu’une nouvelle fois Gemma se hissera dans le Top 5.

Saskia PLAUCHEUR (D118 – FRA – 43 ans)

Baignant dans le milieu de l’athlétisme depuis toute petite, entraîneur sportif, habituée des trails de 45 à 80 km relativement roulants, Saskia dispose des qualités pour accrocher un Top 10 sur le MDS, même si ce sera son premier. On notera notamment ses performances sur l’EcoTrail de Paris ces dernières années avec des moyennes de plus de 10 km/h sur les 80 km lui offrant plusieurs Top 5.

Marie HOUDUSSE (D469 – FRA – 33 ans)

Amoureuse de la nature et du sport depuis son plus jeune âge, Marie peut compter sur son expérience des longs treks montagneux. Elle a également à son actif quelques épreuves d’endurance, comme un Half Ironman et quelques trails de 45 à 75 km. Elle s’est illustrée à plusieurs reprises, par exemple l’année dernière sur l’Ultra-Trail Côte d’Azur Mercantour (75 km, troisième). Ce sera son premier MDS, et elle est pleine d’envie !

Laurence KLEIN (D160 – FRA – 55 ans)

Laurence KLEIN, c’est un monument de la course à pied française, et c’est aussi un monument sur le MDS. Championne d’Europe du 100 km en 2007 (7h26), Championne de France de Marathon en 2008 (2h37), Championne de France de Trail en 2010, Laurence est également titulaire de trois titres sur le MARATHON DES SABLES (2007, 2011, 2012). Coach personnel, Laurence ne court plus pour la victoire, mais reste très performante. Son fils Lilian, 28 ans, sera également présent sur cette édition du MDS.

Amélie GINTER (D8 – FRA – 38 ans)

Sportive depuis toujours, passée par la Fac de sport, Amélie a franchi un cap il y a deux ans en s’adjoignant les conseils de Philippe PROPAGE, ancien entraîneur de l’équipe de France de Trail. Inéluctablement attirée par le MDS dans lequel elle baigne depuis des années au travers de son mari Anthony (8 MDS, 19^e place au mieux) et de son beau-père Christian (35 MDS au compteur), elle a décidé de se lancer dans l’aventure en posant de beaux jalons sur son parcours : troisième à l’Ultra Mirage El Djerid 2022 (52 km) et troisième sur la Veni Vici 2023 (72 km).

Ninette BANOUN (D449 – NOR – 59 ans)

Coureuse d’ultra depuis plus de douze ans, Ninette a participé à toutes les plus grandes courses avec de nombreuses victoires et encore plus de podiums. Relativement rapide (8h46 au 100 km) et endurante (près de 220 km sur 24 heures), Ninette dispose de qualités indéniables pour entrer dans le Top 10 sur son premier MDS. Car même si elle n’a pas l’expérience du sable, elle connait bien la chaleur qu’elle a subie sur le Spartathlon (246 km en Grèce) et la Badwater (217 km au départ de la Vallée de la Mort aux USA).

Magdalena KALUS (D855 – GER – 37 ans)

Magdalena parcourt l’Allemagne, l’Autriche et l’Espagne depuis une petite dizaine d’années pour s’aligner sur des trails de 50 à 250 km. Avec une demi-douzaine de Tops 10 au compteur, ce sont surtout ses deuxième et neuvième places l’année dernière sur le Garda Trentino Trail Extra (150 km) et l’Eiger Ultra Trail E250 (251 km) qui impressionnent. Ce sera son premier MDS.

Alexandra BAILLY (D229 – FRA – 37 ans)

Infirmière anesthésiste, traileuse depuis environ trois ans, Alexandra est montée sur les distances « ultra » l’année dernière, avec des petits succès comme une douzième place sur la distance reine des Templiers en octobre dernier. Premier MDS pour Alexandra.

Anne GODEFROY (D406 – FRA – 54 ans)

Anne s’est mise à courir sur le tard, en 2018 à près de 50 ans, d’abord avec son chien en canicross, puis sur semi, marathon et trail à partir de 2020. Régulièrement sur le podium dans sa catégorie, elle est parvenue à enchaîner de grandes épreuves en 2022 et 2023 (Ultra Marin, Diagonale des Fous…). Avec son mari à ses côtés sur ce premier MDS, elle est presque sereine : « J’irai au bout du monde même s’il faut affronter mes peurs. »

Katherine BECKINGHAM (D604 – GBR – 28 ans)

Depuis 2018, Katie s’adonne à la course à pied longue distance, principalement en Grande-Bretagne. Avec quelques podiums sur des courses régionales, et même une victoire sur un 24 heures sur piste en 2021 (166 km), ce premier MDS représente une nouvelle marche à franchir dans sa carrière sportive.

Nina STEIN (D65 – DEU – 41 ans)

Nina court depuis une quinzaine d’années, et s’est rapidement mise aux longues distances, de préférence en nature. Plutôt habituée à la montagne, notamment aux Alpes où elle est parvenue à décrocher de jolies places d’honneur sur de grandes épreuves internationales, ce MDS « représente un gros challenge pour moi. Je n’ai pas l’habitude des courses à étapes. » Déjà présente l’année dernière, elle n’était pas parvenue au bout de l’épreuve.