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Le traditionnel briefing d’avant course a permis de rappeler aux participants du 38e MDS LEGENDARY les précautions à prendre pour s’attaquer à cette traversée du désert. Il a été suivi de la photo du numéro de l’édition vu du ciel, un véritable moment de communion.
Prendre le départ du MDS LEGENDARY, c’est s’attaquer à quelque chose d’énorme. De nombreux paramètres entrent en compte : sable, chaleur, poids du sac à dos… Ne pas pouvoir aller au bout de l’aventure est une éventualité. Arrêter n’est pas une honte, il n’y a pas de sportif de haut niveau qui n’a pas connu l’échec. La priorité, c’est l’intégrité physique de chacun. D’ailleurs, 38 participants présents sur ce 38e MDS Legendary n’ont pas terminé l’édition précédente : c’est une belle preuve de courage de revenir ainsi prendre sa revanche.
Alors comment faire pour aller au bout de l’aventure en prenant le maximum de plaisir et en souffrant le moins possible ? En prenant la première étape comme une promenade, une mise en jambes qui permettra à chacun de découvrir les particularités du désert et à leur corps de s’acclimater. L’objectif : rester en zone verte. Sur la deuxième étape, certains se demanderont ce qu’ils font là, c’est normal. Il y a des jours avec, et des jours sans. La troisième étape, La Longue, arrive un jour plus tôt que les années précédentes. Les participants seront ainsi moins fatigués. Cette étape fait peur, mais elle laissera les plus beaux souvenirs d’une vie de coureur. Il n’y aura plus alors qu’à gérer les quatrième et cinquième étapes avec son cerveau, puisque les corps auront accepté les sollicitations précédentes. La sixième étape ? Une formalité, l’odeur de l’écurie portant chacun jusqu’à la ligne d’arrivée.
Dans une telle aventure, le maître mot en tous cas est l’adaptabilité : être capable de changer ses plans, de laisser passer la tempête font partie de l’outillage du Finisher.