Marathon des sables

Retrato

Thomas EVANS (D0775-GBR)

LE MYSTÈRE ‘THOMAS EVANS’

À 25 ans, Thomas EVANS (D0775-GBR) participe au MARATHON DES SABLES pour la première fois : « Comme beaucoup d’Anglais, j’ai vu James Craknell particulièrement bien réussir cette course. Je me souviens avoir regardé le documentaire en pensant ‘Wow, quel défi incroyable !’ » Et jusqu’à maintenant, cet athlète inconnu du monde de l’ultramarathon réussit à jouer avec les meilleurs coureurs marocains sur leur propre terrain. Il aurait même pu terminer deuxième au général. Ce sera finalement un excellente troisième place : « C’est un vrai privilège et un plaisir de passer du temps avec les meilleurs coureurs du désert. »

Il a grandi dans une famille plutôt sportive, et a fait pas mal de sports – principalement du rugby, « au détriment de mes études » selon ses propres mots. À 21 ans, il a rejoint l’armée dans les gardes gallois, où il a commencé à courir et à perdre du poids. « Les sacs que nous portons sont bien plus lourds que ceux du MDS, et le rythme plus lent, alors je ne pensais pas devenir un jour un bon coureur. » Cette course lui a ouvert les yeux et fait comprendre qu’il avait peut-être « un peu de talent, que je dois cultiver pour monter de niveau. » Son avenir n’est pas encore défini, mais il pourrait inclure le HALF MARATHON DES SABLES FUERTEVENTURA en septembre, « proche de Lanzarote où je me suis entraîné il y a quelques semaines sur des surfaces irrégulières et des rochers. » Une fois sa décision prise, il se concentrera sur « un entraînement rigoureux. »

Qu’en est-il de cet événement ? « Le MDS est une question d’autosuffisance, de ceux qui peuvent prendre soin d’eux du mieux possible pendant une semaine, exactement comme pendant une opération militaire. » Pour faire face à la chaleur, Thomas a eu la chance de s’entraîner dans les saunas de l’Université Kingston : « Ça m’a vraiment aidé à comprendre comment mon corps pouvait travailler dans un tel environnement. » Les produits alimentaires qu’il a apportés – plats déshydratés et boisson de récupération – lui conviennent parfaitement, et il semble bien récupérer, même après l’étape longue avant-hier : « Partir après le peloton avec l’élite était surréaliste – tout et tout le monde excepté 70 personnes avait disparu, la ligne de départ était une simple ligne au sol, les haut-parleurs crachaient de la musique à plein volume. C’était juste nous et le désert ! » Rattraper les concurrents qui avaient quitté le bivouac trois heures plus tôt a permis à Thomas de découvrir la masse des participants qu’il n’a jamais vraiment pu apercevoir avant : « Les doubler un par un était incroyable, j’ai reçu tellement d’encouragements, et pas seulement des Britanniques et de mes coéquipiers, qui ont fait un super boulot pour me motiver. »

Le soutien est aussi venu au travers des moyens de communication proposés par l’organisation : « Avant l’étape longue, j’ai pu envoyer un e-mail à ma famille et j’en ai reçu beaucoup venant notamment de gens que je n’avais jamais rencontrés et qui disaient que je les avais réellement inspirés. » Dans les moments difficiles – avant-hier dans les dunes – c’est quelque chose qui l’a poussé « à continuer le boulot et à franchir la ligne d’arrivée aussi vite que possible. »

Au-delà de l’aspect sportif, Thomas est ouvert d’esprit et attachant, et même ses adversaires le trouvent sympathique. Dans sa vie personnelle, peut-être parce que sa « vie sociale a été un peu ennuyeuse ces derniers mois, avec les exercices militaires et les sessions d’entraînement pour le MDS », ce bon gars est toujours célibataire. Un couple de sa tente lui a donné les numéros de dossard de quelques jolies filles repérées sur le bivouac – en vain jusqu’à présent. « Je suis trop concentré et je prends la course très à cœur. »

Généreux de nature, il court également pour deux associations : ‘Walking with the Wounded’ et ‘Welsh Guards Charity’ : « Je dois confesser que j’ai eu très peu de temps à consacrer à la levée de fonds depuis que je me suis inscrit, j’ai actuellement récolté 5000 $ ». Mais il espère, en rentrant à la maison, que sa bonne performance incitera des gens à se montrer généreux et à donner davantage.

Un dernier commentaire ? « Je me souviendrai toujours de cet incroyable moment où une famille de 4 chameaux a couru à côté des meilleurs Marocains et de moi au milieu du désert ! »

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