Marathon des sables

Portraits

Ali D1025-MAR et Mehdi Zaghloul D1024-Maroc

LA BALADE DES GENS HEUREUX

Que cherchent-ils dans cette galère ?, entend-t-on souvent à propos des participants auMARATHON DES SABLES. Car vue de l’extérieur, cette course à pied de 250 km à parcourir en 6 étapes balisées entre regs, ergs, djebels, oasis et oueds asséchés, de surcroît sous un soleil implacable et en autonomie alimentaire, est comparable à un chemin de croix en six stations. Mais pour les concernés qui la vivent de l’intérieur, cette seule représentation n’est qu’une image d’Epinal, la réalité étant plus complexe.

Certains viennent au MARATHON DES SABLES pour le goût de l’aventure et la quête de l’inattendu. D’autres sont attirés par le challenge sportif que représente cette odyssée saharienne. Et d’autres encore y prennent part pour se faire plaisir dans la mesure où, comme l’a si poétiquement exprimé un habitué du MDS : « La difficulté et la souffrance dans cette épreuve ne sont que la face visible. La réalité est que c’est l’enfer dans la magnificence ! »

Se faire plaisir, voilà ce qui a décidé Ali Zaghloul à prendre part à son premier MARATHON DES SABLES à seulement… 16 ans ! Elève au lycée Léon l’Africain à Casablanca, il est, de mémoire de chamelier, le plus jeune Marocain à franchir ce pas. Ce record était jusque-là détenu par Othmane Harakat, un autre jeune lycéen Marocain qui avait pris part à l’édition 2016 à l’âge de 17 ans.

Le jeune Ali, qui participe en même temps que son père Mehdi à cette 33e édition, n’a donc pas été effrayé par l’extrême difficulté de cette course tant redoutée. « J’ai vu là-dessus des reportages à la télé. Et mon père, qui avait déjà participé à une édition il y a quelques années, m’en a aussi parlé. Ce n’est pas une mince affaire mais je préfère ne pas me focaliser uniquement sur le côté ‘enfer’ des choses, car il y a bien plus que cela » dit-il sur un ton empreint de sérénité peu avant le coup d’envoi de l’étape initiale.

A l’issue de cette entrée en matière, le benjamin de l’édition 2018 du MDS s’est même dit surpris que les récits qu’il a entendus au sujet du Marathon des Sables se soient uniquement focalisés sur les conditions difficiles. « C’est très éprouvant certes, mais c’est beau aussi. Avec mon père, nous avons bien profité du parcours, des paysages… » dit-il. Et son père Mehdi Zaghloul d’ajouter avec un large sourire: « Comme lors d’une simple balade !»

En effet, pour Ali et Mehdi, c’est visiblement la balade des gens heureux. Pourvu que le duo garde le même état d’esprit jusqu’à la fin de l’épreuve !

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