Tu as terminé 15 MARATHONS DES SABLES. Qu’est-ce qui t’a poussé à courir le premier ? Puis le deuxième ? Puis le troisième ? Puis… Et pourquoi revenir encore et encore ?
Je courais des marathons depuis cinq ans au printemps 1999 et j’avais envie de trouver le « Challenge ultime de course à pied ». Le MARATHON DES SABLES n’était pas encore très connu en Grande-Bretagne à cette époque, et en voyant un reportage à la TV, j’ai immédiatement accroché et j’ai su que je devais m’inscrire. Cette expérience a changé ma vie – elle m’a donné le temps de réfléchir à ma condition et de simplifier mon avenir. Après une telle introspection, c’est juste logique de revenir année après année vivre l’expérience du MDS.
L’année humide en 2009 avec une pluie pire qu’au Pays de Galles, et le Directeur de Course, Patrick BAUER, qui a sauvé l’épreuve – rendant l’étape longue encore plus longue… J’ai terminé 143e au classement général, mon meilleur classement, et le dernier jour de course j’ai rencontré Jenny, ma femme.
Coacher et accompagner Sir Ranulp Fiennes, le « Plus grand explorateur vivant au monde » jusqu’à la ligne d’arrivée en 2015. Un véritable honneur de travailler avec l’un des Trésors Nationaux Britanniques.
Escalader le sommet du Jebel de 1000 mètres sur l’étape longue en 2016, six mois après avoir été paralysé par le syndrome de Guillain-Barré. Un endroit qu’à un certain moment j’ai cru ne plus jamais revoir…
Aucune de mes semaines d’entraînement n’est la même, car ma course ne répond pas aux besoins de mes clients (je suis un coach performance et lifestyle). Après le syndrome de Guillain-Barré, il est de toute façon difficile de suivre un calendrier car il faut maintenant du temps pour que mon système nerveux se rétablisse.
Dans mes premières années de course à pied, je courais 160 km par semaine, sur de grandes distances quotidiennes, pour être suffisamment en forme pour courir certaines des plus grandes courses auxquelles j'ai participé.
Je suis très heureux de pouvoir m'entraîner où et quand je le peux, mais je suis suffisamment préparé pour courir 42,2 km à tout moment et autant de jours que nécessaire. Heureusement, je ne me sens pas obligé de courir tous les jours.
Si vous aimez courir autant que moi depuis près de vingt-cinq ans, courir 1000 marathons n’est pas si difficile. C’est un sacré record et j’ai couru plus de 50 marathons depuis ma maladie, il y a deux ans. Je continuerai à courir des marathons aussi longtemps que je le pourrai ou aussi longtemps que je le voudrai. Il n'y a pas de fin prévue.
Mon record personnel a été réalisé le 3 mars 1996 en 3:24:21 au ‘The Borders Marathon’ au Royaume-Uni.
J'ai neuf records du monde Guinness pour avoir parcouru les plus grandes distances en un temps donné sur un tapis roulant. Celui dont je suis le plus fier est de 162,19 km en 24 heures les 17 et 18 octobre 1998.
Etre sobre depuis 24 ans, c’est le record dont je suis le plus fier. Courir a été mon salut et ma thérapie pendant tout ce temps. Quand j'ai commencé, je n'ai jamais décidé de courir un marathon, encore moins 1000. Je voulais juste devenir sobre et vivre une autre vie. Chaque jour est un événement positif pour moi et le MDS est une retraite où je peux réfléchir et réaffirmer ma promesse.
Peindre mes ongles est devenu une chose courante toute l'année qui a commencé au MDS. Cela fait des années que je ne souffre plus d’ampoules et pendant que mes compagnons de tente s’occupent de leurs ampoules, c’est formidable de célébrer mes jolis pieds. C'est juste pour s'amuser…
Pour moi, le MdS est un moment de fête et de répit dans mon emploi du temps chargé au soleil et au sable du Maroc. J'attends la course avec impatience, comme un enfant qui attend Noël ou son anniversaire peut-être, et j'adore chaque minute de l'expérience.
Je suis très optimiste mais aussi réaliste. Je sais que je suis capable de terminer la course et que j'aime bien aider les autres à terminer et profiter de leur MDS, c’est un véritable bonus. Le MDS se résume à la médaille - personne ne se soucie de savoir si vous êtes le premier ou le dernier – vous TERMINEZ ou vous ne TERMINEZ PAS le MDS, c’est tout.
J'écoute beaucoup de musique et j'aime m'immerger dans des chansons qui m'ont accompagné à l'entraînement et dans la vie. Pink Floyd m'accompagne souvent au MDS.
Soyez aussi léger que possible – Prenez un sac aussi léger que possible - Et entraînez-vous un peu.
Partager ma tente facilite beaucoup le MDS, mais vous devez avoir plus de 50 ans pour être invité. Les compagnons de tente énergiques et générateurs d'énergie sont vraiment importants pour faire de la course une expérience encore plus enrichissante et la plupart de mes compagnons de tente au fil des ans sont devenus des amis pour la vie.
C’est ça, les gens que l’on rencontre, qui est la partie la plus intéressante sur le MDS, et en Patrick Bauer j’ai trouvé un ami. Le MDS et Patrick sont source d’inspiration pour tous les participants.
39ème ÉDITION - 4 au 14 avril 2025
250KM EN 6 ÉTAPES
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