Marathon des sables

Portraits

Julie LEPICIER (FRA)

Peu importe la place à l’arrivée

Julie LEPICIER (FRA) s’élancera sur son premier MARATHON DES SABLES dans environ trois semaines sous les couleurs de BODYCROSS. C’est assez récemment qu’elle a entendu parler de l’épreuve désertique légendaire : « C’était il y a trois ans, sur le Grand Raid des Pyrénées, un coureur, Ricardo, m’en a parlé. Ça me semblait inaccessible d’un point de vue financier et sportif. » Mais chemin faisant, les doutes ont sauté et Julie sera bien au départ cette année !

Dans sa jeunesse, comme tous les enfants, Julie a expérimenté beaucoup de pratiques sportives – « Courir vite (échec), sauter des haies (presque une réussite avant une chute me traumatisant), courir longtemps mais là je prenais trop de temps à arriver (ah ah bis) » – pour finalement se mettre à la marche athlétique avec à la clé des qualifications aux Championnats de France. Mais après des douleurs importantes, Julie se convertit à la course en brûlant les étapes avec un premier marathon en 4 h 22.

La route l’ennuyant rapidement, Julie se tourne vers les trails : « Paysages, nature, l'esprit est beaucoup plus détendu que pour des compétitions sur route. » Et là non plus on ne peut pas dire que Julie y aille progressivement puisqu’elle s’aligne sur Les Templiers (75 km 3200 m D+) – « J'ai tout de suite su que les barrières horaires et moi, on ne ferait qu'un ! » Après cette révélation, Julie enchaîne les courses en 2016 avec comme point d’orgue l’ultra de l’Origole (112 km 3500 m D+), une course francilienne où on ne rigole pas du tout pour ceux qui la connaissent ! « Après 19 h 12 de course, je franchis la ligne d'arrivée avec beaucoup d'émotions. J'étais partie de rien et de loin, mon binôme avait malheureusement abandonné, j'ai passé ma première nuit seule à courir, mais être Finisher c'était mon but. »

En 2017, Julie augmente encore la distance avec le Raid du Golfe du Morbihan (177 km 1500 m D+), une épreuve « très sympathique mais qui manque de dénivelé ». C’est à cette occasion qu’elle attrape ses premières vraies ampoules – « c’était le début de mon contrat avec EDF ! » Et puis en 2018, Julie se retrouve sur l’UTMB, qu’elle termine après 45 heures de course – « J’ai eu la confirmation que cette discipline était pour moi. Je ne reste pas sur mes acquis et j'essaie toujours d'aller plus loin, de tenir plus longtemps. » Alors forcément, en 2019 Julie ajoute la Diagonale des Fous à sa liste, et le Grand Raid des Pyrénées version 220 km. « Malgré la difficulté, les panoramas étaient magnifiques et j'ai été accompagnée par une équipe au top. J'ai toujours eu la chance au fil de mes ultras de rencontrer des personnes expérimentées, attentives et dans l'entraide. »

MDS Julie LEPICIER

Après l’année perdue du Covid, Julie a faim, très faim : direction la Mini Mil’Kil’, 500 km et 7000 m D+ à 99% sur toutes départementales pour traverser la moitié de la France. Six jours à souffrir d’énormes ampoules et d’une inflammation de la cheville. Elle est contrainte à l’abandon à 20 km de l’arrivée, mais cette épreuve reste sa plus longue distance à ce jour, 480 km… Revanche en septembre avec l’Infernal Trail des Vosges et ses 207 km 10000 m D+ pour le moins infernaux… « Finisher après 56 h 40 de course, 5e féminine, 2e SEF, une revanche sur ma défaite de la Mini Mil’Kil’… Les ultras c'est vraiment le top ! »

On comprend que Julie en veut toujours plus, et suite à sa superbe course infernale, elle décroche plusieurs sponsorings, et s’inscrit enfin sur le MARATHON DES SABLES.

Mais comment fait-elle pour enchaîner toutes ces épreuves ? Musculation et crossfit pour renforcer son organisme et travailler le cardio, et beaucoup de sorties avec son binôme de choc, Lucky, un Border Collie de 4 ans. L’entraînement n’est pas toujours des plus simples, avec des sorties à 5 ou 6 h du matin, ou au contraire vers 20 h… Son mental est aussi un puissant allié – « Il peut flancher, mais j'ai toujours en tête ‘c'est toi qui l'as voulu’. » Du côté des points faibles, on aura noté une tendance de ses pieds à s’enflammer, mais elle avoue aussi une petite crainte par rapport au fait de ne pas avoir de nouvelles directes de ses proches.

Ce sont la découverte, l’aventure, le dépassement de soi, les rencontres qui vont guider Julie sur le MDS, et elle espère avant tout être Finisher. « Peu importe la place à l’arrivée, même si dans le cas où tout irait bien j’essaierais bien sûr de donner le meilleur de moi-même ».

Alors rendez-vous sur la ligne d’arrivée avec le smile… et sans ampoules !

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