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Si le MARATHON DES SABLES se veut une course accessible au plus grand nombre grâce à ses barrières horaires très larges et à son encadrement très prévenant, il n’en reste pas moins une épreuve extrême. Et qui dit extrême dit moments difficiles à passer. Petit passage en revue de ces moments qui sur le coup nécessitent toute notre énergie pour être surmontés…
Et on commence avec les problèmes de pieds bien sûr…
Sylvie PROMPT
Sur la longue avant le CP4 les pieds explosés, et pour finir une vipère des sables qui surgit ! L’envie d’abandonner m’a envahi, et là on sort une photo, on lui parle, et c’est reparti… Mon chéri à mes côtés qui à l’époque avait bien voulu faire la course avec moi… Finalement un bon souvenir ce mauvais moment !
Thierry LE RALL
MDS 2015 : les pieds farcis d’ampoules à la fin du jour 3. Jour 4 impossible de mettre les chaussures, pieds gonflés. Étape longue : 91 km entièrement faite en marchant. Je mettrai 25 heures pour rejoindre le bivouac. Journée de repos les pieds à l’air toute la journée, les ampoules sèchent… Le lendemain dernière étape et je recours ! Quelle belle course…
Autre souci régulier : la déshydratation…
Philippe ROUX
2015 deuxièùe étape, déshydratation et diarrhée et plus d’eau à 2 km du CP2 ! Alors on marche, on reprend des forces au CP et c’est reparti !
Anne BONZOUMET
La déshydratation qui fait que tu ne peux plus faire un pas, et que tu as 30 minutes de pénalité car il te faut boire et boire et que tu demandes une bouteille supplémentaire.
Stephane BRETTE
2016, du deuxième jour au début de l’étape longue, une diarrhée m'a lessivé… Heureusement que les docs et Françoise étaient là ! Et puis en bas du grand djebel, la patate est revenue ! J'ai même fini le marathon en sprint !
Lionel MAHUT
Etape longue 86 km. Au km 50 j'ai fait une déshydratation. Je ne m'en suis pas rendu compte. C'est en arrivant à un contrôle que le doc m'a vu tituber ! Un contrôle sanguin, une grande boisson saline, un autre contrôle sanguin, des conseils du doc magicien et hop me voilà reparti. Les 10 kilomètres suivants ont été un enfer. Sans nos anges gardiens je n'aurais pas terminé. On ne les remerciera jamais assez !
L’étape longue revient souvent dans les moments difficiles…
Maximilien PICHELIN
Les neuf derniers kilomètres de la longue en 2016, interminable !
Jean-christophe SALGUES
En 2018 sur le dernier contrôle sur la longue à une douzaine de kilomètres de l'arrivée, j'ai décidé de m'arrêter pour manger plus consistant. Je me suis assis sous une tente mise à disposition à côté d'un coureur qui était dans les bras de morphée, j'ai fait glisser mon sac à dos au sol sans retirer totalement les bretelles, là j'ai senti mon corps me dire "mec si tu ne te bouges pas tu vas faire comme ton voisin et tu n'es pas prêt de repartir". J'ai mangé et bu en 10 mn, j'ai mis autant de temps pour remettre mon sac correctement sur le dos, j'ai passé 15 mn pour réussir à me relever et enfin repartir dans un froid de canard. Je peux vous dire que je n'ai jamais ressenti mon corps dans un tel état de fatigue.
Didier GOSSET
La fin de l'étape longue en 2015, interminable mais que du bon à l'arrivée.
Le froid peut surprendre au cœur du désert…
Steph CLISSON
Le froid de la nuit en 2018… Se coller l'une à l'autre avec ma pote était la seule solution pour tenter de se réchauffer et de dormir un peu quand même !
Alain ROSSIAUD
Le froid la nuit !
Les problèmes parfois surprenants…
Ela STEINER
Quand nous avons reçus des piquets sur la tête au milieu de la nuit lors d‘une grosse tempête de sable…
Daniel RIBBI
MDS 2015, en pleine action, un énorme serpent se dresse devant moi, il me fixe, se prépare à m’attaquer. Je fais un pas de côté et quatre autres serpents m’entourent. Ma fuite devient impossible… et puis là de manière soudaine… Je me réveille !
Stephane BLR
En 2015, à la 30e édition, lorsque je me suis fait une double entorse 4 km avant le bivouac de la deuxième étape. Nous étions quatrième au classement avec la team chasseurs alpins.
J'ai serré les dents et j'ai continué les 160 km restants… Pas d'abandon pour la team. Merci encore aux docs…
Frank HELDENBERGH
Les 10 premiers des 17 kilomètres de l'étape Solidarité en 2016…
Pierre FRI
L’étape Marathon ! Tu penses que ça va passer crème puisque tu as fait 86 km la veille mais tu finis démoli !
Michel THÉVENIN
C’est tout le temps dur mais la deuxième étape avec les dunes de Merzouga et l’étape longue de 76 km ont mis mon mental à rude épreuve. On trouve le plaisir et la satisfaction à l’arrivée…
Nathalie ROBIN
Le plus dur ? l’arrivée 2013 !
Ceux qui n’ont aucun coup dur, et oui ça existe…
Carole PIPOLO
Aucun coup dur personnel car que du bonheur ! Des coups durs de notre équipe 29 sous la tente en 2018 quand Andrea a abandonné, quand Mat Mat ne savait pas s’il allait démarrer, les deux sœurs blessées… On s’est serré les coudes et cela reste des moments qui nous ont soudés à vie.
Meryem MAHFOUD
MDS 2017, pas de moments durs pour moi personnellement, purs moments de plaisir. Je m'en suis sortie formatée…
Alain WEMELLE
Le moment le plus dur, c’est quand on revient à Paris !
Et le mot de la fin qui résume tout…
Jean-christophe SALGUES
Nous n'avons pas tous couru les mêmes années, mais quand je vous lis j'ai l'impression d'avoir fait les 35 éditions tellement je partage vos récits, vos sensations, votre amour de cette compétition. Quelle famille fantastique !