Marathon des sables

Portraits

Joel JUHT (D0516-EST)

C’est en courant qu’on devient coureur

Joel JUHT est un personnage public en Estonie, propriétaire de la plus grande école de danse du pays. Son objectif professionnel, c’est d’aider les jeunes, et c’est aussi ce qu’il essaie de faire au travers du MARATHON DES SABLES : « La jeune génération est l’avenir. Je veux prouver aux jeunes que si vous voulez vraiment quelque chose, vous devez vous battre et travailler dur ! »

Mais le problème de Joel, vis-à-vis du MDS, c’est qu’il déteste courir : « Vous courez, vous courez, et vous ne faites rien d’autre, juste courir. Courir gaspille beaucoup de temps pendant lequel vous ne pouvez rien faire d’autre. » Alors pourquoi est-il ici depuis dimanche, à enchaîner kilomètre après kilomètre ? « Parce que tout le monde trouve le MDS cool, et puis je cours pour une association… »

Certes, mais la vraie raison de sa présence ici, c’est que notre célébrité estonienne souhaite réaliser un test de caractère en s’obligeant à faire cette chose, courir, qu’il n’aime pas du tout. « Pourquoi devrais-je m’obliger à faire des choses que je n’aime pas ? J’ai l’habitude de dépasser mes croyances, juste pour voir si j’apprends. En 15 ans, j’ai compris qu’une personne pouvait être amenée à adorer ce qu’elle n’aimait pas initialement. Beaucoup prétendent le contraire, mais je suppose qu’elles ont abandonné en cours de route… »

Et Joel ne compte pas abandonner. Après avoir pris la décision de participer au MDS, il s’est mis à courir. Après quelques mois d’entraînement, il a compris qu’il préférait les longues sorties aux courtes : « Ces dernières ne me stimulent pas. » De même, courir sur une même boucle ne lui convient pas du tout : « Ça détruit ma nature et ma créativité. » Alors il essaie de ne jamais courir sur les même itinéraires, de « créer une nouvelle image ». Aujourd’hui, si Joel n’en est pas arrivé à aimer la course à pied, au moins, il s’est « prouvé qu’il était possible de dépasser son dégoût et d’apprendre à aimer quelque chose. À travers ce procédé assez déplaisant, je me suis surpassé et j’ai amené mon corps à une meilleure forme physique. »

D’ailleurs pour lui ce qu’il fait n’est pas vraiment de la course à pied, mais plutôt de l’expérimentation : « J’apprends à courir à l’économie, à garder le rythme. Maintenant je me sens bien après avoir couru, alors qu’avant mon cerveau protestait. »

Lors de la première étape, Joel est parti prudemment, et n’a cessé de remonter le peloton pour finir 461e (4:38:55).

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