Marathon des sables

Portraits

Loury EXPLORER (FRA)

« Le MDS pieds nus, c’est le défi dans le défi »

Le peloton du MARATHON DES SABLES est constitué de profils extrêmement variés, la preuve une fois de plus avec Loury « EXPLORER », novice sur le MDS, et qui, comme son « nom de scène » le laisse penser, est un explorateur des temps modernes : « Je me présente souvent comme un papa explorateur. Aujourd’hui, ma vie est dédiée à me rendre dans des endroits rarement pratiqués, et le reste du temps à m’occuper de mes deux filles. »

Loury EXPLORER

Sa vie d’explorateur, Loury la doit sans aucun doute à son enfance difficile : « Ma relation très dure avec mon père m’a emmené un peu vers la délinquance. La première fois que je suis parti en expédition, bien sûr c’était une sorte de revanche. » Car Le Biarrot n’est pas sorti de France avant ses 25 ans, il y a tout juste 10 ans. Et d’emblée, il s’est radicalisé dans sa manière d’aborder le voyage : « Je n’ai pas vraiment voyagé de manière traditionnelle, ni même en mode backpacker. J’ai tout de suite plongé dans l’aventure, la débrouillardise, la brutalité, la survie. »

Pieds nus dès que c’est possible – un lifestyle qui colle particulièrement bien à la côte basque –, Loury a donc commencé à explorer le monde en parallèle de sa vie d’entrepreneur, jusqu’à cette prise prise de conscience : « L’entreprenariat me rapportait beaucoup d’argent mais ne me rendait pas spécialement heureux. J’ai tout arrêté pour me lancer dans les aventures en solitaire les plus extrêmes possibles. » Autodidacte, Loury apprend donc sur le tas – « Je me suis fait à la dure, à l’ancienne. »

À la dure, c’est le moins que l’on puisse dire puisque l’homme connait de nombreuses difficultés, souvent extrêmes, comme des piqûres et morsures d’animaux venimeux. « Ça m’a rendu plutôt robuste, comme de marcher pieds nus la plupart du temps. La chose la plus extrême qui me soit arrivée, c’est une mort médicale : j’ai été ranimé, j’ai de la chance d’en être revenu. Ça fait partie du métier… »

La spécialité de Loury, c’est justement de ne pas en avoir : « Si je pratique trop une activité, un milieu, je suis blasé. Je préfère découvrir des biotopes différents, des techniques différentes, de nouveaux endroits. Toujours apprendre. » Le froid, le chaud, les montagnes, les déserts, les océans, tout l’attire – « Je n’excelle pas dans un domaine, mais j’ai un très gros mental et une capacité à encaisser. »

Une « petite » particularité de ce touche-à-tout : il est atteint d’analgésie congénitale. C’est le fait de ne pas ressentir la douleur de manière normale. Alors évidemment, on peut se dire « banco », « trop bien » : continuer d’avancer avec des ampoules c’est top ! Mais la contrepartie est risquée : en ayant une perception erronée de la douleur, on met son corps en danger (infections, hémorragies…).

Le MARATHON DES SABLES, Loury lorgne dessus depuis deux ans, et l’histoire s’est concrétisée il y a quelques mois, lorsque Mathieu BLANCHARD a évoqué l’aventure. Tous deux vont participer à leur premier MDS en octobre, Mathieu avec des ambitions de podium (c’est nous qui le disons, lui se contente de dire qu’il fera de son mieux), Loury avec un côté compétitif aussi, mais sans prétention : « Le sport a toujours fait partie de ma vie. Mais je n’ai fait mes premiers trails que cette année, en Andorre et à Chamonix, avec de bons résultats. Ça m’a donné une certaine confiance. »

Comme dans la plupart de ses expéditions, Loury participera au MDS pieds nus. « C’est le défi dans le défi, ça n’a jamais été fait. » Traverser des déserts pieds nus, il sait ce que c’est, « une manière de concilier ce que j’aime et mon mode de vie, de me sentir plus libre. » Il évacue rapidement les problèmes de blessures dus à la chaleur, aux pierres ou aux passages rocheux : progresser pieds nus l’endurcit plutôt que l’affaiblir, et puis il « ne pense pas qu’on soit fait pour porter des chaussures, il y a 10 000 ans pour chasser ils n’en avaient pas. »

Loury EXPLORER

Et bien évidemment, les valeurs du MARATHON DES SABLES, en particulier la solidarité et la protection de l’environnement, touchent une personne comme Loury : « J’ai fait pas mal d’humanitaire au Maroc, dans des écoles notamment. J’aime le Sahara, c’est un univers que je respecte fort, il y a beaucoup de sérénité. J’ai hâte d’y être, j’aurai beaucoup de plaisir à être là-bas. »

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