« Le MARATHON DES SABLES, j’en ai toujours rêvé sans oser m’inscrire. » Jacques MONNERAT (SUI) a pourtant franchi le pas : il sera présent sur la 35e édition en avril prochain. « J’ai décidé de me l’offrir pour mes 50 ans », confie-t-il, et l’on sent à la fois une énorme envie et peut-être une petite crainte, ou en tous cas un grand respect pour l’épreuve légendaire. « Je ne voulais pas me lancer dans cette aventure sans être correctement préparé, alors je me fais coacher. Je suis un coureur lambda… » ajoute-t-il, comme pour s’excuser – mais il n’y a nul besoin d’excuses : c’est tout ce qui fait le sel du MARATHON DES SABLES, proposer à TOUTES ET TOUS, coureurs élites comme coureurs du dimanche, une épreuve où ils flirteront avec leurs propres limites.
Jacques est un sportif régulier depuis le début de l’âge adulte : « J’ai commencé par le vélo à l’âge de 24 ans, et à la naissance de mes enfants, pour gagner du temps, je me suis orienté vers la course à pied. » Actuellement, Jacques court quatre fois par semaine, et participe chaque année à quelques épreuves sur sentiers, comme le célébrissime Sierre-Zinal, ou le plus original ultra-marathon du Connemara, 63 km en Irlande, parfois dans des conditions extrêmes – « Sur mes trois participations, la météo a été exécrable. »
L’objectif de Jacques est à la mesure de ce qu’il confiait précédemment : « Je veux simplement terminer cette course. Si possible dans un temps raisonnable. » Jacques sait qu’il devra compter avec le poids du sac à dos, peut-être son principal ennemi. Mais la chaleur et le manque d’hygiène sont également des craintes pour lui. À l’opposé, il attend avec impatience l’aventure personnelle dans laquelle il espère « se dépasser », ainsi que l’aventure commune et les liens sociaux qui vont se tisser. Et puis bien sûr il y a l’environnement : « J’ai hâte de découvrir l’une des plus belles régions du monde, et, peut-être, une partie de moi encore inconnue. »