Marathon des sables

Portraits

Marie ESTERHAZY (CAN)

« Je me suis promis que moi aussi je la ferais cette fichue course ! »

Canadienne vivant en Belgique, Marie ESTERHAZY, pas encore la trentaine, est médecin. Elle participera à son premier MARATHON DES SABLES au mois d’avril prochain, en digne successeuse de son père Nicholas : « Il a eu la chance de participer au MDS en 2012 et d’avoir franchi la ligne d’arrivée sur ses deux pieds. J’ai suivi son aventure avec assiduité et passion. Depuis ce moment, je me suis intérieurement promis que moi aussi je la ferais cette fichue course ! »

Et pourtant, à l’époque, Marie était totalement novice en course à pied et encore plus en trail. Mais c’est une vraie sportive depuis toujours, avec notamment le hockey sur gazon : « J’ai eu la chance de jouer à haut niveau en équipe nationale lors de mon adolescence. » Alors en vue du MARATHON DES SABLES, Marie s’est mise à la course à pied à la fin de ses études de médecine, il y a trois ans.

Comme tous les autres concurrents, Marie pense bien sûr à son entraînement sportif, mais aussi au matériel et la nourriture. Enfin… elle devrait y penser : « Comme mon père, je suis plutôt nonchalante. Aucun programme d’entraînement, tout au feeling. Pour le meilleur ou pour le pire, on verra bien ! » Marie court presque tout le temps avec son père et ses deux chiens, tout en papotant et en testant matériel, barres et boissons énergétiques.

Et puis bien sûr en 2020 il y a eu la pandémie de Covid-19, et pour Marie qui travaille aux soins intensifs, l’impact a été énorme : « Il n’est clairement pas facile de concilier entraînement et travail dans ce genre de situation. J’ai d’ailleurs contracté le virus, heureusement sans séquelles. Le plus dur, c’est surtout de rester motivés et de s’entraîner sans savoir si une troisième vague surgira… »

Alors pour rester motivée, Marie pense à son objectif – franchir la ligne d’arrivée. « Peu importe le chrono et le classement, je veux seulement prendre du plaisir et partager de bons moments avec mon père. » Car Nicholas sera présent pour la seconde fois sur le MDS, et nul doute qu’il veillera sur sa fille !

Ses pires craintes ? La chaleur et les ampoules… Ce qui l’attire le plus ? « Le dépassement de soi en termes d’effort physique, mais aussi le côté aventure de la course. » Son point fort ? « Sûrement le fait que je ne peux pas abandonner devant mon père ! Mon orgueil est en jeu », plaisante-t-elle.

Marie ESTERHAZY MARATHON DES SABLES

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