Marathon des sables

Portraits

Mikael MATTSSON (SWE)

Le MDS en avril sera un nouveau départ !

À 40 ans, Mikael MATTSSON, un Suédois vivant aux États-Unis, rêve du MARATHON DES SABLES depuis qu’il a vu un documentaire à la télévision, étant enfant : « Le MDS est dans ma ‘bucket list’ depuis toujours. C’est l’une des toutes premières courses d’ultra-endurance dont j’ai entendu parler. »

Mikael, qui a grandi en Suède, a toujours pratiqué du sport en compétition. « J’ai toujours été sportif et j’ai pratiqué beaucoup de sports différents depuis que j’ai 8 ans – course à pied, ski de fond, football, hockey sur gazon. J’ai été coureur de bon niveau jusqu’à l’âge de 22 ans, et en tant qu’adulte j’ai fait quelques podiums sur des courses de montagne en Suède au début des années 2000. » Mikael s’essaie également au marathon avec un record à 2h55, et aux raids multisports qui lui ont permis de visiter de nombreux pays.

Malgré toutes ces expériences extrêmement riches, il manque à Mikael la confrontation avec le désert : « J’ai participé à des courses un peu partout dans le monde, mais je n’ai jamais couru dans le désert. Et le MDS est souvent classé comme l’un des courses les plus dures au monde. » Pour faire face à ce nouveau challenge, le Suédois sait qu’il peut compter sur ses points forts : « J’ai l’habitude de parcourir de longues distances, de porter du poids, et de rester concentré. » D’un autre côté, il sait aussi que rien n’est gagné d’avance : « Je suis plutôt grand et lourd, pas taillé comme un coureur, c’est clairement un point faible. »

Ainsi, s’il n’a pas de crainte particulière par rapport au MARATHON DES SABLES, Mikael reste prudent par rapport à la distance : 250 km même quand on a l’habitude ça reste long. Et puis il sait qu’il devra faire attention à quelques points spécifiques : « la chaleur, la nutrition, l’eau, l’équipement. Mais je suis plus effrayé par la blessure qui m’empêcherait de terminer la course. » Et s’il sait qu’il devra faire face à des moments difficiles, il sait aussi qu’il peut s’appuyer sur sa solide expérience pour les surmonter : « Sur plusieurs courses j’ai été complètement épuisé. Parfois j’étais si fatigué que j’ai eu des hallucinations, j’ai vu des maisons à côté du sentier, des animaux au milieu de la route, un serpent dans le ciel, un ferry qui traversait une rivière… Mais ces difficultés finissent par passer. Le soleil se lève, l’endormissement disparait. La leçon c’est que si vous pouvez surpasser la douleur et les problèmes, un sentiment de plénitude vous attend de l’autre côté. »

En attendant, Mikael se prépare soigneusement, essayant scrupuleusement de nombreuses combinaisons d’équipement – chaussures, chaussettes, sac-à-dos – et s’entraînant sur les plages californiennes pour simuler le sable du Sahara. Son volume d’entraînement a été impacté par la crise du Covid-19, mais il sait qu’il est chanceux par rapport à d’autres : « J’ai été suffisamment chanceux d’être resté en bonne santé et moins impacté que beaucoup d’autres. Le MDS en avril sera un nouveau départ ! »

Mikael MATTSSON MARATHON DES SABLESPhoto @Honza ZAK

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